Dans cette affaire, un salarié, exerçant la fonction de mécanicien, avait commis quatre excès de vitesse sur le trajet du domicile au lieu de travail, malgré des mises en garde de l’employeur et une action de sensibilisation sur le risque routier.
L’employeur l’avait donc licencié pour faute. Devant la cour d’appel, le salarié avait obtenu gain de cause, les infractions relevant de sa vie privée. Le véhicule n’avait subi aucun dommage et le comportement du salarié n’avait pas eu d’incidence sur ses obligations contractuelles en tant que mécanicien. La Cour de cassation confirme la décision : en principe, un fait tiré de la vie personnelle ne peut pas justifier un licenciement disciplinaire.