En 2023, 3 402 personnes sont décédées à la suite d’un accident sur la route (ONISR 2024). Il s’agit également de la première cause de mortalité au travail. Le risque routier est donc un enjeu important en matière de prévention des risques professionnels. Cet événement est l’occasion de développer des actions et de discuter de ce sujet au sein de votre collectivité.
Comment gérer un risque routier ?
Le risque routier demande une évaluation des risques et un plan d’action réfléchi en fonction de chaque collectivité. On retrouve néanmoins quatre grands domaines sur lesquels agir pour limiter le risque routier :
- Les déplacements : optimiser leur nombre, limiter les déplacements inutiles, privilégier les transports en commun, etc.
- Les véhicules : adapter le véhicule à la mission, assurer la maintenance des véhicules, etc.
- La communication lors des déplacements : réfléchir au mode de communication pour les agents en déplacement, bannir l’utilisation des téléphones au volant, etc.
- Les conducteurs : s’assurer des capacités des agents à conduire (permis, compétences, prise de médicament, etc.), former les agents, etc.
Faut-il que le DUERP analyse le risque routier ?
L’objectif du DUERP est de réaliser un inventaire des risques auquel les agents peuvent être confrontés dans l’exercice de leurs missions. À ce titre, une étude des situations liées aux déplacements réalisés par le personnel doit figurer dans le DUERP et son plan d’action associé pour garantir leur sécurité.