Le responsable de la coopérative, à cause de l’état de choc de la conductrice, a prévenu les pompiers. Comme de bien entendu après les pompiers, les gendarmes se sont déplacés pour procéder aux constations d’usage.
Les circonstances de l’accident ayant été retranscrites, les gendarmes se sont intéressés au chariot. Contrôle visuel du chariot, vérification des éclairages de sécurité, tout était conforme.
Puis, ce fût le tour de l’examen du dernier rapport de visite périodique obligatoire du chariot qui a révélé que ce dernier, d’une capacité nominale de 2.500 kg, avait été testé avec une charge étalon de 1.300 kg (soit une différence de 1.200 kg).
- Premier mauvais point, le poids des marchandises présentes sur le chariot au moment de l’accident avoisinait les 2.000 kg.
- Deuxième mauvais point, le recyclage du cariste à la conduite du chariot élévateur n’avait pas été réalisé comme requis.
- Troisième et dernier mauvais point, le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels ne mentionnait pas les risques liés aux moyens de manutention mécanique alors que la flotte de chariots sur le site n’était pas négligeable, et globalement, le DUERP avait été fait à l’économie.