Centraliser toutes les formations, attestations, certificats et diplômes obtenus par les travailleurs dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail : c’est là l’intérêt principal du passeport de prévention numérique. Disponible depuis 2021, celui-ci fait l’objet d’un déploiement très progressif.
Le 28 avril 2025 marque une nouvelle étape dans le développement du Passeport de prévention. Depuis cette date, il est accessible aux organismes de formation, qui pourront, à partir du 1ᵉʳ septembre 2025, y déclarer les formations et certificats obtenus par les travailleurs.
Pour 2026, la plateforme prévoit d’être également accessible aux employeurs et travailleurs, qui bénéficieront de fonctionnalités supplémentaires.
Ce passeport devient un outil obligatoire pour les employeurs. En cas d’oubli ou de manquement, ils s’exposent aux sanctions prévues à l’article L4741-1 du Code du travail : une amende de 10 000 € par salarié concerné. En cas de récidive, la sanction s’alourdit à 30 000 € d’amende et un an d’emprisonnement.
Les entreprises ont donc tout intérêt à s’emparer du sujet rapidement, d’autant que ce dispositif s’inscrit dans une logique de prévention renforcée.
Quels sont ses objectifs concrets, comment fonctionne-t-il et quel est son lien avec le DUERP (Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels) ? On vous explique tout dans la suite.